Dans de fausses fourrures
Des cigarettes sur les lèvres
En léchant nos blessures pour faire partie de nos rêves
Seuls on est bien moins fort, on est même plus beau
Et on finit dehors
À ne plus jamais boire d’eau
Mais hurle, fais semblant d’être belle
Fais semblant d’être fou
Tes baisers qui m’entraînent dans les fêtes
Rue de Moscou
Dans des vestes trop courtes
Des doigts posés sur nos bouches
On en a rien à foutre, tant que c’est nous que l’on touche
Sale, on est bien plus grand
Plus grand que tous nos poèmes
Qui en nous dépassant
Nous renvoie ce que l’on aime
Mais hurle, fais semblant d’être belle
Fais semblant d’être fou
Tes baisers qui m’entraînent dans les fêtes
Rue de Moscou
Dans des corps s’emprunter
Des peaux qu’on ne connait pas
On regarde notre reflet
Et on s’en lèche les doigts
Fous de temps de désir
Mais quand on en revient
Qu’il est l’heure de partir
On se rend compte qu’on est rien
Mais hurle, fais semblant d’être belle
Fais semblant d’être fou
Mais brûle, fais semblant d’être reine
Fais semblant d’être fou
Rien n’est plus immortel dans nos guerres
Rue de Moscou
Rue de Moscou
Rue de Moscou
Rue de Moscou
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