Je ne peux m’empêcher de pêcher
Des grands, des gros et même des petits
Les poissons de la mer
Les truites des rivieres
Je ne peux m’empêcher de les pêcher
Je ne peux m’empêcher de tomber
Dans les filets épais de la nuit
En boule ou de travers
En avant en arrière
Je ne peux m’empêcher, m’empêcher de pêcher
Je ne peux m’empêcher de goûter a la vase,
A la poisse au vent saler
D’emprunter a la nage d’autres voies
Que suivre l’empreinte de tes pas
L’empreinte de tes pas
Je ne peux m’empêcher de craquer
Les fils d’or qui nous relient
Et, malgré mes grands airs
Je me cramponne a toi comme a l’ancre de fer, a l’ancre de fer
Je ne peux m’empêcher de pêcher
Des grands, des gros et même des petits
Les poissons de la mer
Les truites des rivières
Je ne peux m’empêcher de les pêcher
Je ne peux m’empêcher de tomber
Dans les filets épais de la nuit
En boule ou de travers
En avant, en arrière
Je ne peux m’empêcher, m’empêcher de pêcher
Je tombe tout au fond d’un puit
J’en ressors couverte d’orties
Je secoue la tête follement étourdie
Répandant mille et une gouttes de pluie, des gouttes de pluie
La nuit, je ramasse des coquillages
Je m’ébats a ton rivage dès l’aube
Car, c’est dans ce frais ruisseau que mon corps trouve enfin le doux repos
Trouve enfin le repos
Car, je ne peux m’empêcher de pêcher
Des grands, des gros et même des petits
Les poissons de la mer
Les truites des rivières
Je ne peux m’empêcher de les pêcher
Non, je ne peux m’empêcher de tomber
Dans les filets épais de la nuit
En boule ou de travers
En avant en arrière
Je ne peux m’empêcher, m’empêcher de pêcher
Je ne peux m’empêcher, m’empêcher de pêcher
Je ne peux m’empêcher de pêcher
Comentarios
Deja tu comentario: