Les livres et les images sont périssables, se consomment
Se jettent, et ne sèment plus rien
Ils forgent des vies trempées dans le Valium
Lâches, sans rêve, sans dessein
Héros usinés et idoles passagères
Nimbés pour leur médiocrité
Jonchent le fond des pensées
D’idées dépourvues de lumière
Dans ce vide fécond nagent les germes
De querelles stériles, de caprices négociables
Contre un peu plus de servitude à terme
L’anobli fantasmé
Hystérique, exige la liberté
De choisir les barreaux
La couleur de la hache du bourreau
Le libre à révoquer l’arbitre pour se joindre à Caïn
Une âme déracinée cachée en son sein
Il se plaît fièrement à troquer dieu
Contre un trait de poudre aux yeux
Quelques grammes de rêves en noir et blanc
Esprit et chair se confondent lascivement
De l’orgueil plein les narines
Ils s’offrent l’illusion d’un peu moins de néant
Juste pour quelques instants
Et demain
Vanité des vanités, plus que jamais tout est vanité
Comentarios
Deja tu comentario: