Un matin d’hiver
Réveillé par un courant d’air
Tu étais là me souriant
Comme mère nature à son enfant
Tes yeux m’ont parlés
Tu m’as dit viens à mes côtés
J’ai suivi
Main dans la main nous nous sommes envolés
Nous étions si haut
Portés par le doux sirocco
Ils montaient tous ces vieux oiseaux
Qui m’empêchaient de croire en toi
Neige immaculée, ce fût beau
Les arbres sans duvets
Avaient chaud
Rien ne pouvait nous atteindre
Oh oui c’est magique
Nous graillons toujours en musique
Poursuivis par notre destin
Notre histoire sans fin
J’imagine un festin de myrtilles
D’abricots, de vin, mes yeux scintillent
C’est à peine croyable, je ne rêve pas
Tout ceci est bien pour toi et moi
Ici les eaux fleurissent
Rient entre elles, la vie est un délice
Ribambelles d’enfants, regards complices
J’ose à peine imaginer
Que dans le monde réel
On pouvait vivre de querelles
À jeter toujours un grain de sel dans nos vies
Car il faut rentrer
Le réveil du bout de son nez
M’interpelle, nos mains doucement
Se séparent à jamais
Oh ce n’est qu’un rêve
Animé, laisse-moi une trêve, imaginer
Ainsi je me lève, tu es là à mes côtés
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