Le soir sortent les cowboys dans les boulevards de Paris
C’est la traque aux banlieusards,
A toutes ces têtes un peu bronzard.
Armé d’une bombe et d’une matraque,
Pierre aime son look un peu patraque,
Pour rien au monde il ne changerait pour lui…
La nuit est blues…
Il marche seul place de Clichy entre odeurs d’huile et sex-shops
Les jambes arquées du cavalier et sa monture,
Double foyer.
Son flingue frôle ses mains moites,
Par la chaleur des projecteurs,
Le temps se gâte ici ou là et Pierre…
Dégaine sa bière…
Sous l’œil voyeur du narrateur j’admire la scène et son décor,
Couleurs far-west et gros moteurs. «Ça tourne Action !».
Scène 2, Pierrot retourne au poste vanné de flâner le long des rues,
Il passe ses nuits à me raconter le drôle de mec, qu’il aura vu.
Un jeune p’tit con venu de loin, chanter des textes qui mènent à rien,
Une p’tite chanson un peu facile et de temps en temps…
Un petit refrain…
Qui faisait :
{x4}
«Je n’aime pas les flics,
Tu n’aimes pas les flics,
Il n’aime pas les flics,
Nous n’aimons pas les flics…»
Sous l’œil voyeur du narrateur j’admire la scène et son décor,
Couleurs far-west et gros moteurs.
Ça tourne. Coupez !
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